Il y a quelques mois, nous faisions un article sur « Comment bien sécuriser son vélo ». Nous vous disions que l’antivol était un investissement nécessaire lors de l’achat d’un vélo, et nous vous avions illustré comment bien attacher votre vélo.

On dit souvent qu’un mauvais antivol en U vaut mieux qu’un bon antivol en câble. Et cela s’avère assez vrai. Nous vous présentons aujourd’hui les différents types d’antivols et quelques conseils au niveau des assurances.

Choisir son antivol

Pour bien choisir son antivol, il y a plusieurs critères à prendre en compte.

Forme d’antivols

Tout d’abord, il faut choisir la forme de son antivol. Chaque forme offre des avantages et des inconvénients. Les antivols U antivol forme u Utilisés le plus souvent par les cyclistes, et appréciés pour leurs qualités de sécurité, les antivols en U offrent le meilleur rapport protection/prix ! Comme nous l’avons dit plus haut, ce sont les meilleurs antivols. Cependant, la forme ne fait pas tout et la différence de robustesse se trouve dans la qualité de l’acier et le degré d’efficacité. Le petit bémol de ces antivols, c’est qu’ils sont souvent lourds et encombrants. Les antivols pliants antivol plié velo Apparus depuis quelques années, ces antivols proposent une alternative pratique et ils sont faciles à transporter.  Ils se rangent plutôt aisément dans un sac à dos ou s’accroche au cadre. C’est un antivol qui constitue un bon adversaire du « U », si on en choisit un bien solide. Comme les antivols en U, ils peuvent se révéler lourds et difficilement transportables, bien qu’ils prennent un peu moins de place. Certains modèles peuvent s’attacher au cadre assez simplement. Les antivols de cadre Cet antivol, d’origine hollandaise, est privilégié pour les arrêts minutes. Il est conseillé de l’associer avec une chaîne, pour plus de protection. Il sera également pratique pour les « gros cycles », comme les tricycles ou les bi-porteurs, qui peuvent se révéler compliqués à attacher. Les antivols spiraux Ce sont souvent les antivols les moins chers. Bien qu’efficace dans des lieux peu risqués, ils sont simples à couper et ne présentent pas une grande efficacité. Il est fortement déconseillé par les cyclistes et professionnels les plus aguerris.

Antivol à clé ou antivol à code ?

En plus de choisir comment sera verrouillé votre antivol, il faut également décider comment il sera verrouillé. Clé ou code ? A vous de choisir. Les clefs sont les plus traditionnelles, offrant une simplicité pour fermer et ouvrir l’antivol. Les antivols à codes, eux, permettent de se partager plus simplement un antivol, notamment dans le cas des familles, et pour les personnes qui perdent souvent leurs clefs ! Mais attention à ne pas oublier les chiffres !

Les antivols et les assurances

Veillez à ce que l’antivol soit homologué, notamment pour pouvoir faire jouer l’assurance. C’est-à-dire que ce sont des antivols référencés par le SRA, ou agréé par la FUB. (A noter que la Fédération française des Usagers de la Bicyclette a mis en place une page de « test d’antivol » assez complète, que vous pouvez consulter pour vous aiguiller dans votre choix.) Pour savoir si votre antivol est homologué, n’hésitez pas à vérifier la fiche produit d’un article, ou à demander conseil à un professionnel.

Les nouvelles méthodes anti-vols

Mais il n’y a pas que les antivols qui empêchent le vol ! Il existe aujourd’hui des alternatives, et même des objets connectés. Dans la catégorie alternative, il existe le marquage bicycode, un dispositif de marquage reconnu par l’Etat pour lutter contre le vol et le recel de vélos, ou bien encore le winkbar, guidon connecté de chez Velco, offrant de nombreuses options, dont le tracking de votre vélo et une alarme en cas de vol. guidon connecté velco gps guidage lumière innovation Marquage Bicycode de mon véo

Infographie « Choisir son antivol vélo »

Pour aller plus loin, nous vous proposons l’infographie de Vincent Valentin, un nantais cycliste, et webdesigner. Celle-ci est disponible sur Weelz.fr, magazine de vélo urbain. bien choisir antivol velo securite